Au commencement du tout début, à l’époque où il y a avait 3 chars en circulation et pas de panneau d’arrêts nulle part, la nécessité du clignotant était superlative.
Je vous l’accorde.
De nos jours, dans certaines situations, l’utilisation du clignotant peut aussi être laissé à la discrétion du conducteur.
Si vous roulez seul sur la 117 depuis une heure, ne pas clignoter pour indiquer votre intention de vous arrêtez sur l’accotement (pour des raisons que l’on devine), c’est correct. On vous pardonne. On vous souhaite de surcroit qu’il fasse au-dessus de 0, rien de moins.
Mais.
Mais, mais, MAIS: si vous conduisez, en milieu urbain, une voiture de luxe qui vaut deux fois ma charmante petite compacte 2010, que vous êtes à une intersection, vous aussi, vous avez le devoir, que dis-je, l’irréfutable responsabilité d’actionner. votre. clignotant.
Pour de vrai, c’est la loi. Votre comportement, généreusement saupoudré de vos coups de klaxons agressifs, a même fait vibrer ma fibre de la justice au point d’aller déterrer le règlement, que voici:
Ainsi, le conducteur, qu’il s’agisse d’un conducteur de camion lourd, de mobilette-zézette ou d’une voiture de luxe rutilante, doit signaler au moyen de ses clignotants son intention:
- de changer de voie de circulation (passons le mot, parce qu’il y a tendance à l’oubli);
- de faire demi-tour (si autorisé bien sûr; c’est cher quand c’est interdit et qu’on le fait pareil (histoire vécue));
- d’effectuer un dépassement, sur les petites comme les grandes routes;
- d’effectuer un virage (je l’avais dit ou je l’avais pas dit!?);
- de quitter la route ou s’engager sur la route (pas nécessairement la même, haha!) à partir de l’accotement;
- de prendre ou quitter une place de stationnement (l’Amoureux a raison de le faire systématiquement donc, même si ça m’agace parfois).
J’ai l’intime conviction que les clignotants sont une petite invention pensée pour répandre l’harmonie sur la route.
De grâce, biens nantis comme moins garnis, utilisez vos clignotants!