Sur papier, le code de la route est d’une simplicité à ne plus savoir par où commencer.
En pratique… iiish…
Les règles du jeu
Nous avons tous reconnecter avec notre soi primal lorsque aucun automobiliste ne se décide à un carrefour. Il y en a toujours un de trop pressé, une de trop courtoise et un qui passe carrément tout droit.
Que dire des automobilistes qui brûlent les feux rouges, des piétons qui ignorent la signalisation (ami coureur au coin de La Vérendrie et de l’Église à 7h34 le 23 septembre dernier, qui a traversé sur un feu vert avec un panneau interdisant aux piétons de traverser tellement droit devant lui qu’il aurait pu se cogner le p’tit coco fragile dessus 10 fois, t’aurais pu faire un effort…) et des cyclistes kamikazes!
C’est pour:
– réduire la gravité des accidents routier;
– réduire la vitesse des véhicules;
– et faciliter la vie de tous les usagers de la route en assurant une meilleure gestion de la circulation
que les carrefours giratoires ont vu le jour!
Tourner en rond au Québec
Au Québec, il y a à peine 15 ans que le carrefour giratoire a été implanté.
Un carrefour giratoire, c’est un aménagement qui comprend une, deux ou encore trois voies de circulation entourant un point central. La circulation dans un carrefour giratoire se fait dans le sens anti-horaire, soit dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
On en compte à peine une cinquantaine au Québec et plusieurs conducteurs sont confus lorsqu’ils font cette rencontre du troisième type routier.
Le comportement à adopter:
– À l’approche d’un carrefour giratoire, on ralentit et nous cédons le passage, sans oublier de signaler notre intention avec nos clignotants (de série sur toutes les automobiles).
– Peu importe votre destination, on emprunte le carrefour dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.Plus simple encore; tournez à droite !
Devez-vous emprunter un carrefour giratoire pour vous rendre au travail?
Sources: Autogo.ca – Michel Deslauriers, mtq.gouv.qc.ca