Samedi matin. C’est le début d’un beau et long weekend. Le soleil promet d’être au rendez-vous, tout comme les soirées bien arrosées. Qu’on célèbre ou non la Fête Nationale, avec 4 jours de congés devant soi, tout est prétexte pour prendre un petit verre.
Comme le dit la pub, la modération a bien meilleur goût. Sauf que des fois… bien, ça dérape. Des fois, on a le coude léger et de verre en verre, on s’aperçoit que l’on ferait mieux de laisser nos clés dans le bol à punch.
Boire un verre de bière, ça va. Ça va jusqu’à 80 mg par 100 ml d’alcool (o.o8) dans le sang. Après ça, théoriquement, on ne devrait pas prendre le volant. Mais apparemment, selon les statistiques, le message ne passe pas. Si l’on se fie aux statistiques, 47% des conducteurs impliqués dans des accidents de la route avaient bu. Franchement.
Les sanctions pour conduite en état d’ébriété vont jusqu’à la prison
Conduire avec de l’alcool dans le sang, ça peut mener loin. Bien entendu, ça peut mener jusqu’à des accidents mortels qui, malheureusement et trop souvent engagent d’innocentes victimes. Cependant, ça pourrait aussi se solder par diverses conséquences, peut-être moins dramatiques, mais toutes aussi graves. En effet, après une première infraction, voici à quoi l’on s’expose : la suspension immédiate du permis pour 90 jours, une amende de 1000$, un casier judiciaire, la révocation du permis pour 1 an ou 3 ans, l’obligation de suivre un programme d’évaluation et de réduction du risque et l’obligation d’installer un anti démarreur éthylométrique. Dans le cas d’une deuxième effraction du même genre, c’est la prison qui nous attend et l’augmentation des sanctions précédemment énumérées. Rien de vraiment alléchant.
Il n’existe aucun truc pour dégriser
Et là, on vous entend déjà. Toutes les excuses, les prétextes et les trucs de grand-mère n’ont aucun écho. Ça ne fonctionne pas. Quand on a trop bu, on a trop bu. Oubliez ça les : ça va, j’ai mangé après avoir bu, j’ai bu un café, j’ai pris une douche d’eau froide. Il n’y a que le temps qui peut faire dégriser. Point. Il faut que le foie fasse son travail et il le fait à son rythme (15mg par 1L de sang ou 1 consommation par heure). Alors il faut être responsable et accepter la réalité : Après quelques consommations, on ne prend pas le volant!
Des services de raccompagnement à Montréal et sur la Rive Nord
Bon. Prendre conscience de notre état d’ébriété c’est déjà un pas vers la responsabilité, mais l’exercice ne s’arrête pas là. Non. Il faut maintenant se rendre chez nous. Et des fois, marcher une petite trotte ce n’est pas toujours dans l’ordre du réel. Alors, il faut un plan B ou C. Bref, un plan final. La solution la plus futée, si le chauffeur désigné s’est disqualifié lors de la soirée, reste l’utilisation d’un service de raccompagnement.
Pour les gens de la région de Montréal, il existe le service Point Zéro 8 (514.953.0008) qui met deux chauffeurs à notre disposition. En 30 minutes, ils sont là, prêts à nous ramener à la maison, avec notre bagnole. Le même service existe sur la Rive Nord. Raccompagnement 4 saisons (450.666.2501) son nom. Ce serait fou de s’en passer. Sinon, il y a toujours le bon vieux Taxi…
Bref, conduire après avoir bu, ce n’est même pas une option. En partant, c’est non.
Alors sur ces beaux mots, ALBI le Géant vous souhaite un bon long weekend et vous rappelle d’être prudents dans vos déplacements.