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Un regard sur les radars photo

Récemment, le ministre des Transports Robert Poëti a annoncé que 38 radars photo viendraient s’ajouter aux 18 radars photo déjà en place sur les routes du Québec.

D’ici le printemps 2015, les villes de Québec, Laval, Gatineau et Longueil devraient voir s’installer ces cinémomètres photographiques un peu partout sur leur réseau urbain, ainsi que sur les chantiers routiers en cours.

Les radars photo, avancée sociale et techonologique ou dépense superfétatoire?

 Les radars photo du Québec

Ces dispositifs automatisés, sous la juridiction du ministère des Transports du Québec, viennent en aide aux policiers de la belle province. Les radars photo possèdent un système qui enregistre la vitesse du véhicule et effectue une prise de vue de la plaque d’immatriculation. Inutile de réserver votre plus beau sourire (ou autre manifestation de votre enthousiasme) au seul radar photo!

Au Québec, c’est depuis 2011 que les radars photos sont entrés officiellement en fonction dans le cadre d’un vaste programme visant à améliorer la sécurité sur les routes. Avant, les 15 radars photo servaient des contraventions de courtoisie aux automobilistes fautifs. Désormais, c’est quelques 56 radars routiers qui se chargeront de surveiller les artères problématiques des grands centres urbains ainsi que certains chantiers de construction routière… et de distribuer les contraventions.

Pleine vitesse

Avantages et inconvénients du radar photo

En considérant uniquement la densité du traffic dans les régions où l’on souhaite effectuer l’implantation de ces nouveaux radars photo et la réduction des effectifs policiers, la logique économique elle-même justifie la présence de ces mécaniques robotisées.

C’est avant de savoir le coût global des dits radars photo ainsi que les coûts d’exploitation et d’entretien qui y sont inévitablement rattachés. « L’objectif n’est pas que ça rapporte, a précisé le ministre des Transports. Oui, c’est sûr qu’il y a des coûts d’installation et de gestion des photos. Les gens téméraires participent à l’économie du Québec en payant leurs infractions», déclarait la semaine dernière le ministre des Transports.

Ceci étant dit, le coût d’opération annuel pour les actuels 18 radars photo serait d’environ 18 millions de dollars. La somme d’argent annuelle que les téméraires ont le bon goût d’investir dans les finances publiques frôle, quant à elle, les 20 millions de dollars. Jusque là, on fait nos frais, comme on dit dans le jargon!

Le bémol. Maintenant, il s’agit de ne pas se retrouver avec, sur les bras, des radars photos déficitaires, et tout le monde sortira gagnant de cet investissement fait pour la sécurité de tous.

PhotoRadar

C’est bon pour nous, les radars photo

Et c’est très vrai! Coûts d’achat, d’installation et d’entretien mis à part, en gardant à l’esprit que ces radars photo sont destinés à sensibiliser les conducteurs à respecter les limites de vitesse, peu importe l’endroit et le moment, c’est un investissement qui rend la monnaie de la pièce, selon le ministre des Transports:

« Les radars photo, c’est un des moyens qu’on prend pour améliorer la sécurité routière. C’est un outil qui a fait ses preuves. Pour la première fois depuis 1945, on a eu moins de 400 morts sur les routes en 2013 », a affirmé M. Poëti.

Bien sûr, il serait naïf de penser qu’à eux seuls, les radars photo soient à la source de cet embellissement du bilan routier 2013 au Québec. Mais ils ont sans aucun doute contribué.

Pour savoir où sont situés ou à quel endroit seront situés les radars photo, consulter ce site web.

Et pour savoir où trouver la fabuleuse équipe d’ALBI, rendez-vous sur ALBI le Géant.com !

 

Sources: Régys Caron, TVA nouvelles et fr.Canoë, Ministère des Transports du Québec, Photo Radar Québec, Québec-Ticket
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