Il y a quelques jours, sur le coup de minuit, une nouvelle loi est entrée en vigueur au Québec pour punir les conducteurs qui utilisent leur cellulaire au volant.
Comme telle, l’utilisation du cellulaire au volant est interdite depuis 2008 au Québec. Mais le nombre de conducteurs qui textent ou parlent au cellulaire tandis qu’ils conduisent ne cesse d’augmenter, d’après des données statistiques colligées par la Société d’assurance automobile du Québec.
Le ministre des Transports fait donc passé de 3 à 4 le nombre de points d’inaptitude retranché automatiquement et une amande de 80 et 100$ est appliquée. Pour les jeunes conducteurs ayant leur permis probatoire, être surpris à texter au volant signifie donc la suspension de leur permis pour une période de 3 mois.
« On a essayé avec les campagnes de publicité. On a été du côté de l’humour, puis du côté dramatiques. La réalité, c’est que ça ne fonctionne pas, les objectifs ne sont pas rejoints. Les sondages le disent, les gens le réalisent eux-mêmes, mais en même temps, ils continuent de texter », a expliqué le ministre Robert Poëti lors de l’annonce de cette nouvelle mesure.
Dans les faits
La SAAQ souligne d’ailleurs sur son site internet que: » la conduite automobile exige toute l’attention et la concentration du conducteur » et que, conséquemment, « parler au cellulaire ou texter au volant représente une source de distraction ».
Avec cette mesure, on souhaite à la SAAQ changer les comportements des conducteurs. Du côté des forces policières, on déclare qu’au cours des années 2013 et 2014, on a émit près de 66 000 constats d’infractions par année pour l’utilisation du cellulaire au volant. Ça continuait de plus belle en 2015, où, durant les mois de janvier, février et mars, on aurait remis quelques 11 000 contraventions.
La distraction au volant peut sembler banale mais elle est une cause fréquente d’accidents qui pourraient être facilement éviter. Laisser le cellulaire de côté quand vous conduisez, c’est plus prudent pour vous… et pour votre portefeuille!