Tout le monde connaît la Nissan Leaf. La voiture électrique la plus populaire au monde continue de connaître du succès auprès des amateurs de voitures à énergies propres, et recrutent de nouveaux adeptes aux quatre coins du monde, conscients de l’importance de préserver l’environnement.
Mais la Nissan Leaf, comme la plupart des véhicules électriques, a ses limites, ce qui empêchent bon nombre de propriétaires de s’en porter acquéreur. Et si la petite voiture n’avait pas autant de limites?
C’est ce que deux conducteurs du Royaume-Uni ont décidé de prouver en inscrivant leur Nissan Leaf dans un des rallyes les plus exigeants du monde: le Mongol Rally, un rallye humanitaire qui parcourt…. 13 000 kilomètres.
Oui, vous avez bien lu, 13 000 kilomètres qui permettront aux concurrents de quitter Hyde Park, en Angleterre, pour se rendre en Mongolie, à Oulan-Bator, sa capitale pour être plus précis. Bien sûr, une large part du rallye se déroule en zone civilisée, sur la route choisie par les participants, mais une bonne part du parcours peut aussi se dérouler hors route. Après tout, la Mongolie et les pays avoisinants ont de larges portions non exploitées.
Le défi est simple : rallier l’arrivée, tout simplement. Il n’y aucune limite de temps, et les conducteurs doivent tout faire eux-mêmes puisque l’organisation ne présente aucun support. Ce qui complique d’autant plus la tournée de la Nissan Leaf, qui devra se trouver des bornes de recharge et des solutions pour poursuivre la route.
La Nissan Leaf n’a subi aucune modification mécanique. Elle conserve sa motorisation et son autonomie d’origine (un peu plus de 160 kilomètres), mais on lui a retiré quelques éléments comme les sièges arrière pour alléger le tout. Un support de toit et un éclairage de rallye font aussi partie de l’équipement.
Pensez-y, 13 000 kilomètre sur et hors route. Et vous avez peur d’aller au boulot avec une voiture électrique?