On dit souvent que même les plus petits projets peuvent devenir monumentaux, à condition de pousser dans le bon terreau. Bon, personne ne dit ça, mais on pourrait le dire. Un genre d’analogie entre l’arbre et les idées. Bref, on s’égare. Au départ, on voulait vous parler de Mazda. De la petite histoire d’une grande entreprise. Alors, lançons-nous!
Au départ, une usine de bouchons
Il était une fois, un homme (un japonais) du nom de Jujiro Matsuda qui décida de mettre au monde une usine de fabrication de bouchons. En 1920. À Hiroshima. L’usine roula sa bosse un bon moment. En 1930, pour une raison inconnue qui doit certainement puiser sa logique dans l’économie, Jujiro Matsuda se tourna vers la construction de voitures.
Les premiers modèles qui sortirent de la chaîne de montage de la Toyo Kogyo Co. Ltd (le nom la compagnie à l’époque) étaient en fait des camions à trois roues. Pendant une trentaine d’années, l’usine se consacra à la création de ce type de véhicule et les affaires marchaient rondement. Du moins jusqu’en 1945.
La bombe atomique d’Hiroshima
Malheureusement, l’entreprise de Jujiro Matsuda poussait sur fond de deuxième Guerre Mondiale et en 1945, une bombe atomique est venue pulvériser la ville d’Hiroshima. L’événement, d’une horreur sans nom et dont les stigmates resteront ouverts à jamais, épargna pourtant la Toyo Kogyo. Du coup, l’usine devint le cœur de la reconstruction d’Hiroshima et le tremplin économique sur lequel la ville s’appuya pour rebondir.
Un moteur rotatif et des véhicules touristiques
En dépit de tout, la vie suivit le fil des jours. En 1950, le constructeur japonais innova en mettant sur le marché des voitures équipées d’un moteur rotatif. Puis, tranquillement, le vent souffla dans les voiles du fabriquant et c’est en pleine ascension que la Toyo Kogyo prit une nouvelle direction de production et se mit à produire (en 1960) ses premiers véhicules touristiques.
Exportés en Chine et en Inde, les modèles de Matsuda connurent un vif succès auprès des consommateurs. À un point tel, en fait, que l’entreprise ne cessait de prendre de l’expansion.
De Toyo Kogyo à Mazda
C’est aussi cette année-là (1960) que la compagnie Toyo Kogyo changea de dénomination. Désormais, et jusqu’à aujourd’hui, le fabriquant de voitures d’Hiroshima portera le nom de Mazda. Une version de l’histoire veut que Mazda doive son nom à un dérivé phonologique de Matsuda alors que l’autre version nous dit que la compagnie doit son identité à Ahura Mazda qui serait, soit dit en passant, le Dieu de la Sagesse, de l’intelligence et de l’harmonie. Impossible de savoir où se situe la vérité… à moins qu’elle ne se trouve au milieu. Comme toujours. Ou presque.
Mazda ressuscite le Roadster
D’année en année, Mazda a su se réinventer pour rester au sommet. C’est vrai! Vous n’avez qu’à prendre les Roadster pour vous en convaincre : En 1980, alors que les décapotables avaient désertées la planète Terre et que leurs beaux jours semblaient morts à jamais, Mazda les a ressuscitées en mettant au monde le Roadster Sport. Voilà!
Mazda, l’un des plus grands employeurs de l’Ouest du Japon
Aujourd’hui, Mazda est l’un des joueurs majeurs de l’industrie automobile et s’avère être l’un des plus grands employeurs à l’Ouest du Japon avec *21 747 employés. Si la compagnie connait une telle croissance depuis quelques décennies, c’est peut-être un peu parce qu’elle s’inspire de la philosophie Kansei.
Une manière de penser qui tient en compte la pensée humaine, les émotions et les sentiments. Allez savoir! Quoi qu’il en soit, Mazda exporte ses produits dans 151 pays et sa production mondiale d’unités vendues s’élève à plus de* 40 millions.
ALBI le Géant Mazda perpétue l’histoire de MAZDA au Québec
L’histoire de Mazda s’inscrit également à travers le succès de ses concessions à l’échelle internationale. Et ici, au Québec, ALBI le Géant Mazda s’investit pour représenter fièrement le constructeur japonais et lui faire honneur par l’excellence de son service et par le professionnalisme de son équipe.
En 1997, Denis Leclerc se joint à l’équipe d’ALBI Mazda de Mascouche et c’est à partir de ce moment que le groupe amorce sa montée fulgurante vers les sommets de la réussite. Avec M. Leclerc à la tête de la compagnie, ALBI le Géant Mazda a vu ses ventes exploser dès la première année. Depuis, ALBI le Géant Mazda ne cesse de récolter les mentions et de fracasser des records de ventes.
À titre d’exemples, il est bon de mentionner que de 2000 à 2003, le concessionnaire de la Région des Moulins s’est vu attribué le titre de Leader Nord-Américain. Puis, en 2004, c’est le titre de # 1 Mondial qui est décerné à ALBI le Géant Mazda.
Sans jamais prendre pour acquis son succès, ALBI le Géant Mazda compte maintenant 3 succursales (Laval, Mascouche, St-Jérôme) et s’assure d’être en tout temps un digne représentant du constructeur japonais. En somme, le groupe ALBI est fier de contribuer à la pérennité de Mazda au Québec.