Je nous revois : Toi. Moi. Le siège de bébé.
Souvenir éclair, brodé d’un léger malaise.
Toi patient. Moi aux frontières de l’hystérie.
Nous, incapable d’accrocher ce fichu siège.
Toi et moi, désespérés comme si nous venions d’échouer notre premier test
en tant que parents.
Comment ? Comment vient-on à bout d’installer ce damné siège ?
Et je vous imagine rire.
Et vous faites bien.
Riez !
Bon, ça suffit le cabotinage, entrons dans le vif du sujet. Quel type de siège d’auto doit-on choisir?
Hum… Pour les poupons, une seule option est envisageable, celle du siège (style coquille) orienté vers l’arrière. Et quand on dit poupon, on veut dire jusqu’à 1 an et 22 lb. Ce n’est
pasun choix. De toutes manières, cette position est la plus sécuritaire pour les enfants
en cas d’impact.
Après ça, quand mini-vous aura plus d’un an et plus de 22 lb, vous pourrez l’asseoir dans un siège orienté vers l’avant, et ce, jusqu’à ce qu’il atteigne 40 lb.
Le jour où votre petit pèsera 41 lb, vous pourrez l’installer dans un siège d’appoint, à condition que les ceintures de sécurité puissent s’ajuster au thorax et à la taille.
Et au grand déplaisir des pré-ados, leur place est… derrière. Jusqu’à 13 au moins.
S’il y a des millions de manières de réagir lorsqu’on se retrouve nez à nez avec la terreur des banquettes arrières, il n’y a pourtant que trois façons de les fixer.
Solution no.1 : Les dispositifs universels d’ancrage.
Généralement, on retrouve les dits ancrages bien cachés dans la craque du siège de derrière. Advenant le cas où vous ne les trouveriez pas, utilisez le guide du propriétaire qui vient en prime (méchant cadeau!) avec votre Mazda, Kia, Nissan, Hyundai, Chrysler, Jeep, Dodge, RAM, Ford, Lincoln, Infiniti ou n’importe quelle voiture d’occasion. Bref.
Option no.2 : Utilisez les ceintures de sécurité seulement.
Facile comme bonjour, vous n’avez qu’à les passer dans les trous prévus à cet effet. Le hic,
c’est que la manière de passer la dite ceinture n’est pas toujours évidente. Heureusement,
avec votre siège venait aussi un manuel d’instructions dans lequel on retrouve, à défaut
d’un langage clair, des pictogrammes. Avec un peu d’imagination, on peut s’en sortir.
Option no.3 : Ceintures de sécurité + pince de sécurité.
Cette option s’avère le choix à faire si d’aventure les ceintures de votre véhicule ne possèdent pas de dispositifs de verrouillage intégré. Et c’est sans aucune originalité que l’on vous invite à regarder le guide de l’utilisateur qui vient avec l’achat du siège d’auto.
Ça c’est fait. Il faut maintenant s’assurer que c’est bien fait.
Dès lors que ledit siège est installé et après avoir bu un bon verre d’eau, assurez-vous que l’inclinaison de la bête soit bel et bien de 45 degrés (pour les sièges orientés vers l’arrière).
Faites un test de solidité. Brassé le siège d’un bord et de l’autre et veillez à ce qu’il ne bouge pas de plus d’un pouce, peu importe la direction.
Maintenant, des trucs !
À la toute fin de l’installation, au moment où il faut fixer le siège fermement à la banquette, mettez un poids (comme un genou) dedans.
Dans l’éventualité où vous douteriez profondément de la manière dont vous avez installé le tout, rendez-vous dans un CLSC ou un poste de police près de chez vous. Ils se feront un plaisir de regarder, avec vous, si tout est fait selon les règles de l’art.
Quand finalement bébé est assis dans le siège, il faut l’attacher de manière sécuritaire. Pour se faire, il faut s’assurer que les sangles sont légèrement en haut de ses épaules et qu’un seul de vos doigts peut passer entre elles et la clavicule de votre bout de choux. Les attaches, quant à elles, doivent être à la hauteur des dessous de bras.
Et pour finir, même si les sièges d’auto sont généralement dispendieux, il vaut mieux s’en procurer un neuf. Les sièges de seconde main qui ont plus de 10 ans, ou qui n’ont pas de dates de péremption peuvent s’avérer dangereux pour les bambins. On dit que c’’est à cause de l’affaiblissement de leur plastique.