Ah, la belle époque des ciné-parcs et de leurs programmes doubles! Depuis, il faut parfois faire preuve d’imagination pour exploiter le plein potentiel de son véhicule…
Bien sûr, il est de certains plaisirs auxquels on peut s’adonner plus librement (et sans trop d’arrières-pensées) dans la voiture. Petit top 5 de ces péchés mignons à éviter de consommer en conduisant. Et vous, le faites-vous aussi?
Le top 5
5e position: Utiliser son téléphone en conduisant
Juste un petit texto pressé à votre douce moitié pour lui demander si quelqu’un a éteint la machine à café avant de partir. Un appel, juste 2 minutes, parce que vous êtes coincé dans le trafic et que l’urgence d’exprimer votre désarroi vous vrille le gros nerf depuis une bonne demi-heure. Oh, et un p’tit coup d’oeil sur les derniers gazouillis avant que le feu devienne vert.
Autant de (mauvaises) raisons pour s’abandonner au plaisir de socialiser tranquillement, seul derrière son volant. De moins en moins de conducteurs prennent le risque d’utiliser leur téléphone en conduisant, mais comme certains irréductibles s’acharnent, on en profite pour passer à nouveau le message.
Pssst! Chez Albi, on installe et on répare les sytèmes de téléphones mains libres…
4e position: Taponner avec la radio / musique
Voyons, elle est où, sur votre I-technologie, la maudite chanson que vous avez envie d’entendre là, là, en pleine heure de pointe tandis que vous tentez de vous faufiler sur la voie où on semble avancer plus vite? Vous ne trouvez pas, alors vous vous rabattez sur la radio et vous cherchez une chaîne intéressante en gardant un œil de moins en moins concentré sur la route. Et au dernier moment, vous vous apercevez que vous êtes à ça de la voiture en avant de vous!
Les conseils des experts en sécurité routière? Programmez dans le système de son de votre voiture les chaînes radios qui vous plaisent. Faites-en autant pour vos listes d’écoute, en prenant soin de vous préparez mentalement à ne pas vouloir changer de liste dès les premières notes de la première chanson!
p.s.: Ça, ça n’arrive jamais à personne…
3e position: Le Boire et le Manger
Moi aussi, je le fais. Sur la 20, quand je file vers Québec ou que je reviens à Montréal. Il y a une bouteille de quelque chose de non-alcoolisé à boire à porter de ma main, souvent une boisson chaude que je siroterai même lorsqu’elle sera devenue tiédasse. En plus d’un sac de jujubes, jamais très loin lui non plus.
La SAAQ va me taper sur les doigts. Elle aura raison. C’est l’une des distractions les plus fréquentes, d’autant plus que tous mes concitoyens qui se rangent à la même enseigne ne perçoivent pas que boire et manger au volant constitue une distraction, donc un danger.
Pourtant, les faits sont les faits, on est en train de conduire. On n’est pas dans notre salon. Je vais y penser lors de ma prochaine aventure Québec-Montréal. Promis, juré…
2e position: Jaser
Toujours selon la SAAQ, interagir avec les passagers est une des pires sources de distraction pour la personne qui conduit le véhicule. Bien sûr, il y a du vrai là-dedans. Sauf que je me permettrai de mettre un bémol à cette incontestable affirmation. Par pur égoïsme qui plus est. J’ai besoin de discuter en conduisant!
Peut-être pas pendant toutes les secondes de chaque instant, mais tout de même. Parler de tout, de rien, écouter les confidences du passager, qui passe régulièrement aux aveux (eh oui, c’est prouver, le passager se confie au conducteur d’une manière ou d’une autre, surtout pendant les longs trajets. Mais c’est là une toute autre histoire).
Non seulement ça passe le temps, mais ça ouvre souvent la porte à des fous rires mémorables!
Le compromis: on placote, mais on garde les deux mains sur le volant et autant d’yeux sur la route.
1e position: G . P . S .
Trois lettres qui en disent long. On a tous une relation particulière avec notre GPS. Le mien, une antiquité que j’ai nommé Gigi, malgré une programmation rigoureuse, m’a un jour fait tourner en rond une heure dans un quartier industriel bien caché au fin fond des méandres de la métropole. Gigi en a entendu des vertes et des pas mûres ce jour-là…
D’une grande utilité, les systèmes GPS n’en sont pas moins une des principales sources de distraction lorsqu’on conduit. Puisque l’on se fie entièrement sur le savoir numérique de l’omnipotent gadget, notre niveau de stress augmente et notre concentration sur tout ce qui n’est pas une pancarte indiquant la sortie à prendre diminue.
On préconise ici un retour aux sources! Prenez une minute pour étudier une bonne vieille carte routière avant de vous lancer sur les chemins de l’inconnu. Demandez l’aide d’un co-pilote si vous avez la chance d’en avoir un. Ou mieux, écoutez votre instinct de conducteur. Car si Gigi nous dit de tourner à gauche, et que à gauche, il y a un gros machin orange qui clame » Sortie barrée », l’instinct et notre excellente voiture de chez Albi le Géant, c’est tout ce qu’il nous reste.
Bonne route !