Dans une douzaine d’année, 95% des modèles offerts par le constructeur Mazda seront électriques, en tout ou en partie. C’est du moins ce que le constructeur a annoncé, tout en confirmant le retour du moteur rotatif.
Mais attention, cette fois ce n’est pas ce petit moteur aux propriétés révolutionnaires qui propulsera seul la voiture. Il servira plutôt d’accompagnement et de support aux motorisations électriques, en permettant une prolongation de l’autonomie.
Le plan de Mazda est assez simple : créer, d’ici 2030, des voitures électriques qui permettront de réduire les émissions polluantes. Et d’ici 2050, s’assurer de diminuer de 90% les émissions de gaz à effet de serre non seulement au niveau des véhicules mais aussi de leur fabrication.
Pour ce faire, c’est à l’interne que le constructeur prépare un modèle 100% Mazda électrique, qui sera notamment distribué dans les régions où l’électricité est propre, abondante et peu coûteuse.
Un second véhicule, équipé d’un moteur électrique, aura une autonomie plus limité. Il sera cependant appuyé par une version réduite du moteur Wankel, le moteur rotatif de la firme qui agira comme une génératrice en alimentant une batterie pour prolonger la distance possible.
L’usage du moteur rotatif permet de réduire le poids et l’espace utilisé par la portion à combustion du moteur, améliorant du coup les possibilités.
Une vision connectée
Mais la vision Mazda électrique n’est pas le seul développement proposé par Mazda. La compagnie veut plutôt maximiser la connectivité de ses voitures au fil des prochaines années. Et c’est en s’associant avec Toyota que Mazda souhaite y parvenir.
Ainsi, selon les dirigeants de Mazda, on souhaite offrir des véhicules «qui offrent une expérience enrichissante de la joie de vivre, connectant les gens en facilitant le partage d’expériences et d’émotions par l’entremise des voitures». Il faudra voir comment cela se traduit dans la réalité.