On l’attendait depuis longtemps, mais cette fois, il semble bien que ce soit la bonne : Nissan dévoilera sous peu la nouvelle génération de sa voiture électrique, la Nissan Leaf, avec de nouvelles fonctions et une autonomie plus grande.
Dans les faits, la nouvelle Leaf, dont la date officielle d’arrivée n’a cependant pas encore été confirmée, sera la première de la famille à utiliser le système ProPilot, un système de conduite semi-autonome qui, en plus de permettre l’usage d’un régulateur de vitesse adaptatif, possède un système qui permettra à la voiture de se piloter seule sur autoroute.
Quant à la capacité de la voiture elle-même, elle devrait être similaire à celle de ses concurrents, notamment la Chevrolet Bolt, et être capable d’une autonomie estimée à 383 kilomètres en mode 100% électrique. Sa capacité de charge serait élevée à 150 kWh en charge rapide, ce qui réduirait le temps de recharge à quelques minutes pour 80% de la capacité.
Nissan disposant aujourd’hui de trois usines pour produire sa Leaf et ses batteries (Japon, Europe, et USA), le constructeur pourrait choisir de proposer différentes configurations de batteries selon les continents pour s’adapter plus facilement aux besoins de mobilité des différents marchés.
Quant à l’aspect de conduite autonome, Nissan misera sur l’exemple de la Nasa. Carlos Ghosn, président de l’Alliance Renault-Nissan, a profité du Consumer Electronic Show de Las Vegas pour présenter le SAM (Seamless Autonomous Mobility), un projet qui vise à permettre aux véhicules autonomes de gérer des situations imprévues, mais qui, de fait, leur enlève un peu d’autonomie. SAM part du principe qu’il faudrait toujours un opérateur humain capable de prendre des décisions que l’algorithme ne peut pas prendre.
Concrètement, le SAM est une centrale de gestion des voitures autonomes. Dans les cas où la voiture ne pourrait pas répondre correctement (par exemple, dans le cas d’un détour qui forcerait la voiture à aller à l’envers dans un sens unique, ce qu’elle ne pourrait pas faire en raison de sa programmation), un message sera envoyé à une centrale où des opérateurs humains prendront le relais, comme la Nasa le fait lors de l’envoi de satellites sur les planètes éloignées.