Le Nissan Murano est une véritable star dans son segment au pays. Il se classe parmi les plus populaires de sa catégorie, et ses ventes atteignent de véritables sommets. Au cours des six premiers mois de l’année 2016 par exemple, on a enregistré une remarquable hausse de plus de 75%!
Mais ce Murano traditionnel pourrait-il bientôt être accompagné d’une version hybride? On peut en douter, en sachant que des véhicules comme le Pathfinder hybride n’ont pas trouvé leur place dans le cœur des automobilistes canadiens. Malgré tout, les dirigeants américains de Nissan viennent tout juste de rendre disponible le Nissan Murano hybride.
Le lancement ne s’est pas fait en grande pompe. En fait, il est possible de le configurer aux États-Unis en passant par le site de la compagnie, mais seulement 600 unités seront disponibles au sud de la frontière. Chez nous, même si Nissan avait confirmé sa venue il y a plus de 18 mois, aucun plan n’est encore officiel quant à sa commercialisation.
Mais a-t-on vraiment besoin d’un Murano hybride? Il est vrai que sa consommation (qui varie de 7,8 à 9 litres aux 100 kilomètres) est en baisse légère face au Murano régulier, mais ce dernier se tire très bien d’affaires.
Le moteur V6 de 3,5 litres qui anime le Nissan Murano à essence se montre assez vif pour les exigences de la route, et même sa boîte de vitesse à variation continue, une Xtronic de nouvelle génération, effectue un travail ma foi plus que raisonnable. Et sa consommation est tout autant à l’avenant.
Ce qui distingue le Nissan Murano cependant, c’est son style. Qu’il soit ou non en version hybride, son toit flottant (ce tour de passe-passe de design qui donne l’impression que le toit n’est pas rattaché à l’arrière), sa calandre en V et ses phares en boomerang lui confèrent une allure spectaculaire.
Alors, hybride ou pas, le Nissan Murano est certainement un multisegment qui vaut qu’on s’y attarde.