Ah, le printemps et ses bourgeons délicats! Ah le printemps, ses terrasses bondées et ses enfants à vélos! Ah, le printemps et… ses *&?@* de nids-de-poule.
Depuis des années, les routes du Québec voient surgir chaque printemps une armée de nids-de-poule. Dans les grandes villes, les citoyens disposent d’un service Internet permettant de « dénoncer » les nids-de-poule qu’ils croisent sur leur chemin.
Mais comment naissent les nids-de-poule et pourquoi, pourquoi, pourquoi ils reviennent?
Comment naissent les nids-de-poule?
La semaine dernière, cette rue que vous empruntez tous les matins était comme d’habitude: striée de plusieurs couches différentes d’asphalte, parcourus de nervures goudronnées, creusée à gauche, un peu cahoteuse, bref: en bon état relatif pour une rue refaite l’année précédente. Et ce matin, il n’y a que des nids de poule petits et grands à tenter vainement d’éviter tout en vous frayant un chemin dans le trafic impatient.
Que s’est-il passé? Voici un résumé des explications trouvées sur le site de la ville de Montréal, réputée pour ses nids-de-poule épiques: la cause des nids-de-poule est dû à une infiltration d’eau sous l’asphalte en période de dégel.
Plus clairement, l’eau s’infiltre sous l’asphalte, gèle en prenant de l’expansion par temps froid, ce qui crée une cavité sous la chaussée quand le temps doux revient et que la glace fond. Et quand les voitures roulent sur cette cavité secrète, cette dernière s’effondre. Un nid-de-poule est né!
Pourquoi les nids-de-poule reviennent?
Aussi longtemps qu’il y aura des redoux au printemps et des routes d’asphalte de piètre qualité (il faut appeler un chat un chat!), il y aura des nids-de-poule sur les routes du Québec, ainsi que sur les routes du monde entier!
Toutes les routes asphaltées sont affligées du fléau des nids-de-poule. On peut avoir l’impression qu’il y en a davantage chez nous qu’ailleurs, et c’est peut-être statistiquement vrai, mais la réalité, c’est qu’il y en a partout.
Constatez par vous-mêmes la variété internationale des nids-de-poule en vous rendant sur le site mypotholes.com. Les photographes Davide Luciano, qui travaille entre Montréal et New-York, et Claudia Ficca, basée à New-York, s’amusent comme des petits fous à transformer les nids-de-poule en œuvre d’art contemporaine.
Sources: Ville de Montréal, Wikipédia, Mypotholes