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Les pirates automobiles

Il s’appelle Ed Markey. C’est un sénateur démocrate américain. Ce politicien du Massachusetts s’est posé une question bien simple: les voitures connectées sont-elles à l’abri des pirates informatiques? Sa réponse et celle de son équipe: non. Et il y a plus préoccupant.

Ce dont les pirates informatiques sont capables

Ed Markey voulait savoir si les données personnelles des conducteurs étaient protégées dans les voitures branchées. Il a été à même de constater la vulnérabilité de ce type de voiture durant son enquête. Son équipe a poussé le bouchon encore plus loin  et indique dans son rapport que les compagnies automobiles ouvrent, sans le vouloir, la porte aux pirates informatiques.

En tenant compte du niveau de sophistication de la technologie automobile, qui est avancée mais qui a encore du chemin à faire, il est vrai que certaines voitures branchées sont complètement vulnérables à cette nouvelle branche de pirates informatiques: les pirates automobiles.

À partir d’un simple ordinateur portable, l’équipe de ce monsieur Markey a pris le contrôle d’une voiture branchée sur un système d’assistance routière. Le pirate pouvait contrôler le démarreur à distance, les freins, les phares, etc… Pourtant, ce n’est pas le vrai nœud du problème.

Le rapport soulevait aussi les problèmes de protection des données privées des conducteurs et l’absence de politiques en ce sens chez les constructeurs. Les pirates informatiques, en passant par la voiture branchée, seraient capables d’accéder de manière détournée à des sites bancaires ou à tout autre site contenant des données privées.

Les manufacturiers automobiles contre-attaquent

Comme c’est souvent le cas, c’est parce que on n’aurait jamais imaginé la chose possible que les manufacturiers ne sont pas préparés à l’éventualité d’un piratage informatique de leurs véhicules connectés.

Il va sans dire que, même avant la publication de ce rapport sévère, les manufacturiers automobiles ont motopropulsé des politiques à cet effet.  Nous pouvons légitiment pensé que d’ici 2020, année où l’on prévoit que près de 255 millions de véhicules branchés circuleront sur les routes du monde, le problème du piratage informatique automobile sera sous contrôle.

Du moins, c’est ce que confirme une grande majorité de manufacturiers, dont Mazda, Nissan, Hyundai, Kia, Infiniti et plusieurs autres.

Un conducteur avisé en vaut deux!

 

Est-ce que les pirates automobiles vous inquiètent?

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