En fait, le titre est un peu trompeur. Ce n’est pas la Nissan Leaf à proprement parler qui va éclairer les rues de Namie, une petite localité japonaise, mais plutôt les batteries de Nissan Leaf qui seront recyclées en source de courant pour les nouveaux lampadaires de la municipalité.
Namie est une petite ville qui a lourdement souffert du tremblement de terre et du tsunami du 11 MARS 2011. Il faut donc procéder à la reconstruction d’une bonne partie de la ville et de ses infrastructures, incluant les éclairages de rue. Mais plutôt que d’installer des lampadaires traditionnels alimentés par des fils électriques, la municipalité, en collaboration avec une entreprise appelée 4R et Nissan, a décidé de se lancer dans un projet unique baptisé Reborn light.
En fait, il s’agit d’installer dans les rues de la ville des lampadaires totalement autonomes, qui seront alimentés partiellement par des panneaux solaires individuels, et partiellement par des batteries de Nissan Leaf recyclées.
Le premier test a lieu en mars, et s’il est concluant, toute la ville pourrait bientôt être éclairée par des batteries de Leaf.
Ce projet, s’il est un succès, est une partie de la réponse que Nissan peut donner aux consommateurs qui se questionnaient sur la durée de vie et le recyclage des batteries des voitures électriques. Alors que le nombre de voitures électriques augmente partout au monde, il devenait urgent de trouver des solutions de réutilisation, surtout que les batteries de Nissan Leaf, même s’ils perdent de leur capacité au fil des années, sont toujours capables d’emmagasiner de l’énergie longtemps après la fin de leur vie utile sous le capot de la voiture.
La batterie de 40 Kwh heure de la nouvelle Nissan Leaf 2018 a une garantie de 8 années. Dans les faits cependant, elle a été testée pour plus de 20 000 cycles de charge et de recharge, ce qui laisse entrevoir une durée de vie utile plus longue que celle de la voiture elle-même.