De plus en plus, les compagnies cherchent des moyens alternatifs pour réduire leur dépendance au pétrole.
Une grande entreprise japonaise et une firme biotechnique américaine ont récemment annoncé qu’ils joignaient leurs efforts pour explorer la possibilité de produire du caoutchouc à partir… d’une espèce de fleur!
Pour faire des pneus neufs
Si la tendance se maintient, l’année 2015 pourrait établir un nouveau record en terme de ventes de véhicules neufs.
Pour répondre à une telle demande, les fabricants de pneus ne peuvent pas (depuis belle lurette d’ailleurs) se fier à la production des arbres à caoutchouc, une espèce d’arbre qui ne pousse qu’en zone tropical.
Pour fabriquer les pneus, ces compagnies se tournent alors vers le caoutchouc synthétique fait à base de pétrole.
La compagnie japonaise Sominoto Rubber, un géant de la fabrication de pneus, et la firme biotechnique américaine Kultevat se sont entendues pour explorer la possibilité de fabriquer du caoutchouc grâce à une fleur, et pas n’importe laquelle: le pissenlit russe!
Les bienfaits du pissenlit
Franchement, détester les pissenlits, c’est comme détester les beaux jours d’été ou les fous rires entre amis. Ça n’a pas de sens. Le pissenlit est beau, bon et apparemment une variété russe de pissenlit pourrait fournir du caoutchouc pour les fabricants de pneus.
Parce que le pissenlit peut pousser partout sur la planète, parce que sa culture est renouvelable en plus d’être potentiellement moins dommageable pour l’environnement, les deux géants japonais et américains sont très intéressés à « pousser » plus loin leurs recherches.
Voilà une alternative qui pourrait inspirer d’autres compagnies à réduire leur dépendance au pétrole.
Rouler sur des fleurs… pas pour demain
Ce projet innovateur en est encore à ses balbutiements, mais il sera intéressant de surveiller la suite des choses.
Après les pneus recyclés fabriqués au Québec, on a hâte aux pneus neufs fabriqués avec des pissenlits russe.
Une histoire à suivre sur votre blogue ALBI préféré!
Source: telegraph.co.uk/Alex Robbins